Mes muscles deviennent douloureux

Le 12/12/2022

Dans Questions & Réponses : Santé et Bien ètre

Mes muscles deviennent douloureux

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Mes muscles deviennent douloureux :

À mesure que les gens vieillissent, ils commencent à se plaindre davantage de douleurs musculaires et articulaires. Ils semblent se raidir avec l'âge, et des activités aussi banales que se pencher pour le journal du matin peuvent les faire grimacer.

Une telle douleur peut saisir si violemment qu'ils sont sûrs qu'elle commence profondément dans leurs os. Mais la véritable cause de la raideur et de la douleur ne réside pas dans les articulations ou les os, selon une étude de la Johns Hopkins Medical School, mais dans les muscles et les tissus conjonctifs qui font bouger les articulations.

La résistance de frottement générée par les deux surfaces de frottement des os dans les articulations est négligeable, même dans les articulations endommagées par l'arthrite.

La flexibilité est le terme médical utilisé pour décrire l'amplitude du mouvement d'une articulation, du mouvement complet dans une direction au mouvement complet dans l'autre. Plus l'amplitude de mouvement est grande, plus l'articulation est souple.

Si vous vous penchez en avant au niveau des hanches et que vous touchez vos orteils du bout des doigts, vous avez une bonne flexibilité ou amplitude de mouvement des articulations de la hanche. Mais pouvez-vous vous pencher facilement avec une dépense d'énergie et de force minimale ? L'effort requis pour fléchir une articulation est tout aussi important que son amplitude de mouvement possible.

Différents facteurs limitent la flexibilité et la facilité de mouvement des différentes articulations et muscles. Au coude et au genou, la structure osseuse elle-même fixe une limite précise. Dans d'autres articulations, telles que la cheville, la hanche et le dos, les tissus mous - muscles et tissus conjonctifs - limitent l'amplitude des mouvements.

Le problème des articulations et des muscles inflexibles s'apparente à la difficulté d'ouvrir et de fermer un portail à cause d'une charnière rarement utilisée et rouillée devenue récalcitrante.

Par conséquent, si les gens ne bougent pas régulièrement leurs muscles et leurs articulations dans toute leur amplitude de mouvement, ils perdent une partie de leur potentiel. C'est pourquoi lorsque ces personnes essaieront de bouger une articulation après une longue période d'inactivité, elles ressentiront de la douleur, et cela découragera toute utilisation ultérieure.

Ce qui se passe ensuite, c'est que les muscles se raccourcissent en cas d'inutilisation prolongée et produisent des spasmes et des crampes qui peuvent être irritants et extrêmement douloureux. L'immobilisation des muscles, comme l'ont démontré des chercheurs sur des animaux de laboratoire, entraîne des changements biochimiques dans les tissus.

Cependant, d'autres facteurs déclenchent des douleurs musculaires. En voici quelques uns:

1. Trop d'exercice

Avez-vous toujours cru au dicton "Pas de douleur, pas de gain?" Si vous le faites, alors, il n'est pas si surprenant que vous ayez déjà ressenti des douleurs musculaires.

Le problème avec la plupart des gens est qu'ils font trop d'exercice en pensant que c'est le moyen le plus rapide et le plus sûr de perdre du poids. Jusqu'à ce qu'ils souffrent, ils ont tendance à ignorer leurs muscles et leur tissu conjonctif, même s'ils sont littéralement ce qui maintient le corps ensemble.

2. Vieillissement et inactivité

Le tissu conjonctif lie le muscle à l'os par des tendons, lie l'os à l'os par les ligaments, et recouvre et unit les muscles avec des gaines appelées fasciae. Avec l'âge, les tendons, les ligaments et les fascias deviennent moins extensibles. Les tendons, avec leurs fibres denses, sont les plus difficiles à étirer. Les plus faciles sont les fascias. Mais s'ils ne sont pas étirés pour améliorer la mobilité articulaire, les fascias se raccourcissent, exerçant une pression excessive sur les voies nerveuses des fascias musculaires. De nombreux maux et douleurs sont le résultat d'influx nerveux voyageant le long de ces voies sous pression.

3. Immobilité

Les muscles endoloris ou les douleurs musculaires peuvent être atroces, en raison de la réaction du corps à une crampe ou à une douleur. Dans cette réaction, appelée réflexe d'attelle, le corps immobilise automatiquement un muscle endolori en le faisant se contracter. Ainsi, un muscle endolori peut déclencher un cercle vicieux de la douleur.

Tout d'abord, un muscle inutilisé devient douloureux à cause de l'exercice ou d'une position inhabituelle. Le corps répond alors avec le réflexe d'attelle, raccourcissant le tissu conjonctif autour du muscle. Cela cause plus de douleur, et finalement toute la région est douloureuse. L'un des sites les plus courants de ce problème est le bas du dos.

4. Théorie du spasme

Dans le laboratoire de physiologie de l'Université de Californie du Sud, certaines personnes ont cherché à en savoir plus sur ce cycle de la douleur.

À l'aide d'un appareil, ils ont mesuré l'activité électrique dans les muscles. Les chercheurs savaient que les muscles normaux et bien détendus ne produisent aucune activité électrique, alors que les muscles qui ne sont pas complètement détendus montrent une activité considérable.

Dans une expérience, les chercheurs ont mesuré ces signaux électriques dans les muscles de personnes souffrant de blessures sportives, d'abord avec le muscle immobilisé, puis après que le muscle ait été étiré.

Dans presque tous les cas, les exercices qui étiraient ou allongeaient le muscle diminuaient l'activité électrique et soulageaient la douleur, totalement ou partiellement.

Ces expériences ont conduit à la «théorie des spasmes», une explication du développement et de la persistance de la douleur musculaire en l'absence de toute cause évidente, telle qu'une blessure traumatique.

Selon cette théorie, un muscle qui est surmené ou utilisé dans une position étrange devient fatigué et par conséquent, des muscles endoloris.

Par conséquent, il est extrêmement important de connaître les limites ons et la capacité des muscles afin d'éviter les muscles endoloris. Cela montre qu'il n'y a pas de vérité dans le dicton "Pas de douleur, pas de gain". Ce qui compte le plus, c'est la façon dont les gens restent en forme en faisant de l'exercice régulièrement à une plage normale plutôt qu'une fois rarement, mais selon une routine rigide.

 

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