Comment se soigner avec l'Ayurveda ?

Le 03/11/2022

Dans Devenez Praticien en Ayurvéda

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Devenez Praticien en Ayurvéda

Médecine traditionnelle, vieille de plus de 5000 ans, l'Ayurvéda a traversé les âges et connait un vif regain d'intérêt dans nos sociétés.

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Comment se soigner avec l'Ayurveda ?

Avant toute chose, il faut comprendre que l’Ayurveda considère toute maladie comme la conséquence finale d’un déséquilibre consumé de son être et/ou environnement. Les symptômes de la maladie sont alors des signaux transmis par le corps. Ils communiquent ce déséquilibre et ce besoin de retrouver l’harmonie.

Ainsi, le principe fondamental de la médecine ayurvédique est de rétablir notre équilibre et la symbiose de notre corps avec l’environnement.

Une fois l’équilibre retrouvé, le corps n’a plus besoin de nous le communiquer et les symptômes disparaissent, nous guérissons.

L’Ayurveda appréhende chaque personne et chaque maladie qui affecte la personne comme une même entité. Chaque être est unique comme chaque maladie est unique. Car elle s’exprime de manière singulière dans un corps.

Aussi, lorsque l’on place la maladie comme un moyen de communication et non plus une fin, on ne se concentre plus directement sur le soin de cette maladie mais sur le soin de l’être.

La médecine occidentale va généralement chercher des traitements et médicaments capables de soigner la plus grande population possible face à une maladie spécifique. La médecine ayurvédique va rechercher un traitement spécifique à un individu et à la forme unique de sa maladie.

Cette logique est triviale et se base sur le fait que jamais la maladie n’affecte exactement les personnes de la même manière. Aussi il ne peut y avoir qu’un seul remède mais autant de remèdes que d’individus.

Le but principal de la médecine ayurvédique est de déterminer lesquels des 3 doshas possibles chez l’homme sont dominants. En effet, nous avons tous des doshas qui dominent les autres à des degrés uniques. Il faut donc s’alimenter et se soigner en conséquence pour chercher à équilibrer ces doshas.
Cette harmonie n’est possible qu’en choisissant des activités, des aliments ou des plantes qui sont à l’opposé des qualités de son dosha prédominant (vata, pitta ou kapha).

Pour se soigner, il vous faut prioritairement vous rendre chez un médecin ayurvédique qui déterminera l’état des dosha (prise du pouls, observation de la langue, de la peau, de la morphologie, interrogatoire sur le sommeil, la digestion, les préférences alimentaires, etc.).

Il établira ensuite un programme de soins personnalisés. Ces soins peuvent être des exercices de respiration, des aliments particuliers à manger ou encore des habitudes de vie à prendre ( par exemple, si Vata est dominant, il est conseillé de se lever une demi-heure avant le lever du soleil ).

Il est essentiel de bien connaître la nature du patient, la nature de sa maladie tout comme la nature du remède. Le terme nature ici prend le sens d’essence profonde et de véritable. Les qualités de la nature sont fortes de contrastes : lourd ou léger, chaud ou froid… comprendre la nature d’une personne c’est dessiner la combinaison unique de ces caractéristiques.

L’arthrose est une maladie que nous pourrions résumer comme produisant une douleur pointue et mobile ou bien comme stable (si elle se situe dans les articulations), chaude (en produisant la dilatation des vaisseaux) ou froide (en cas de constriction vasculaire). On perçoit via cette illustration le caractère unique d’une maladie.

Le soin par les herbes se base sur cette logique de qualités (gunas). Certaines herbes nous apportent de la chaleur dans le corps comme le gingembre, d’autres permettent de le refroidir, comme l’hydraste du Canada. L’idée demeure identique, à savoir contrebalancer un déséquilibre par sa qualité contraire.

Les maladies froides se traitent par des remèdes chauds, les maladies lourdes par des remèdes légers, etc.

La pathologie est nécessaire pour le diagnostic d’une maladie. Mais tout aussi important est l’étiologie qui consiste à comprendre la vie d’un patient, ses habitudes et son environnement.

Une personne qui vit frénétiquement, change beaucoup de travail ou de relations, mange rapidement va nécessairement augmenter sa part de vata dans sa constitution.

Une personne qui vit avec intensité, ambition, cherche la compétition et qui mange régulièrement de la nourriture épicée, va logiquement augmenter sa part de pitta.

Enfin, une personne qui va avoir un rythme stable, une vie sédentaire et qui va consommer des aliments lourds comme les produits laitiers va augmenter sa part de kapha.

 

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